Eliora, Lead Manager et flûtiste (ex-tourneuse de pages dans les années 90 pour les pianistes Federico et Véronika) (enregistre en 1997 un album qui s'intitule "La vénus et sa flûte") :

"La présence d’un manager dans la vie de l’artiste – interprète professionnel est devenue une évidence, de sorte que certains se demandent sur la possibilité de l’évolution de l’artiste, sur le plan professionnel, en l’absence de son manager, surtout que la réputation de certains manager a dépassé celle des artistes. 

Le management artistique est plus qu’une simple profession de gestion.

Le manager doit jouir de maintes qualités, d’une large expérience, et d’un niveau culturel élevé (dans les divers domaines et notamment dans ceux artistiques, musicaux, de commercialisation, de gestion, voire même financiers

et juridiques …). 

Plus encore, il doit jouir d’un sens artistique distingué …

Puisque le manager est capable de propulser l’artiste vers la célébrité aussi rapidement qu’il est capable de le conduire à l’échec, surtout qu’exercer la profession du management artistique ne requière ni licence ni conditions préservant les droits de l’artiste, semblablement à celles en vigueur dans certains pays comme c’est le cas dans les Etats-Unis de l’Amérique (l’état de la Californie) qui n’autorisent qu’aux accrédités par la loi d’exercer le management des artistes.

Par conséquent, le choix du manager est un des plus importants choix faits par l’artiste et il influe positivement ou négativement sur son parcours artistique, vu l’importance du rôle qu’il joue surtout quant au planning à long terme de l’avenir de l’artiste – interprète.

 

- Les Concerts : Bien sûr ce n’est pas toujours gratuit mais pas si chère que ça non plus. Les prix sont dégressifs suivant où on est placés et même si au “Paradis” la vision est moins bonne, elle est compensée généralement par l’acoustique la meilleure ! Parfois ceux qui ne connaissent pas se disent impressionnés ou n’osent pas aller à l’opéra ou à un récital…quel dommage !

C’est le lieu d’émotions si fortes en direct et sans micro ! DU VRAI BONHEUR !

Par contre le monde de l’opéra souffre des mêmes problèmes de rentabilité que toutes les autres entreprises, sauf qu’un opéra est le plus souvent à perte car de très nombreuses personnes y travaillent, dans des corps de métiers très différents: costumiers, décorateurs, musiciens, chanteurs, maquilleurs, coiffeurs, électriciens, machinistes, ouvreurs et j’en passe…

Alors le rouleau compresseur de la rentabilité menace nos métiers,

nos savoir-faire, cet art… Les budgets s’amenuisent et il est toujours plus difficile de se faire engager… il y a quelques décennies le public était beaucoup plus nombreux car il n’y avait pas internet, la télé… Oui les temps changent mais j’espère que cet art si complet et si vibrant continuera à entrainer un public toujours plus large !

Alors, longue vie aux concerts et allez vite réserver une place de concert pour voir Jessica, Dorothée, Alain, Sam et Sally, Luciano, Mathieu, Francesca, Arabella, Jennifer, Océane, Lola, Julia, Celia, Solange, Federico, le Quatuor Haskil, Véronika, Tessa, Michel et Renata…"