top of page

Contact : Mireille pour la Belgique

United States :
Frank Salomon Associates
Frank Salomon
Tel.  001 (212) 581-5197

 Belgique/France :
Maison de Disque
Romane Berranger
e-mail:romane.berranger@yahoo.fr

 United Kingdom :
Sulivan Sweetland
Angela Sulivan
Tel. +44 20 8772 3470

 Denmark, Sweden, Norway and Finland :
Copenhagen Artists A/S
Jacob Soelberg
Tel. 0045 4449 2900

 Japan :
Amati
Yuji Arai
e-mail: yuji.arai@amati-tokyo.com

 Netherlands :
IVY Artists
Marjon Koenekoop
Tel. +31 (0)70 39 25 271

 Italy :
Resia S.r.l
Luisa Panarello.
Tel. 0039 02 654161

 Spain and Portugal :
Sociedad Artistica Daniel
Ricardo de Qesada
Tel : +34 91 402 70 66

 

Unknown Track - Unknown Artist
00:00 / 00:00

Eliora (Lead Manager et flûtiste) : "Toutes les répétitions sont systématiquement déclarées et rémunérées. Romane tient les comptes dans la maison de disque à Bruxelles.
Le cachet de répétition est un cachet journalier indivisible, fixé au même montant, qu’il y ait un ou deux services de répétitions de 4 heures dans la même journée.

Le cachet de répétition pour un musiciens est fixé à 250,00 € brut par jour.
Prise en charge à 100 % : Déplacement ; Chambre et petit déjeuner ; Repas ; Tenue de soirée.

La maison de disque organise des concerts dans le monde entier, chacune de ces manifestations est une véritable réussite."

 

 

Question : Un internaute demandait si le pourcentage que touchent les artistes sur un disque est vraiment scandaleux ou bien au contraire plutôt dans l’ordre des choses…

 

Eliora : "Ca dépend des lieux, des styles de musiques, du contrat signé…

Aux Etats-unis : c’est vite fait, les artistes ne touchent pratiquement rien (sauf les plus grosses ventes). Les droits «mécaniques», insaisissables par les maisons de disques, sont infimes. Le pourcentage sur la vente du disque (15%) n’est jamais versé car il sert à rembourser les avances faites par la maison de disque… L’artiste reste ainsi corvéable à merci «endetté» auprès de sa maison de disque, qui considère que l’artiste lui «doit» de l’argent tant que les revenus issus de ces 15% n’équivalent pas à la totalité de l’avance perçue.

L’avance doit être remboursée exclusivement sur ces 15%. la marge que la maison de disque se fait sur les 85% restants n’entre absolument pas en ligne de compte!!!
Il faut ainsi plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus d’un disque pour qu’un artiste voie la couleur de son pourcentage !!!
En France, c’est plus clément… théoriquement! Car les chiffres des ventes d’un album sont des secrets très très bien gardés. Voici ce qu’on peut tirer des chiffres disponibles, en prenant l’exemple de nos musiciens à l’association :

 

- l’auteur et le compositeur touchent à peu près pour la valeur de 7% du prix du disque.


- Les interprètes (Federico, Julia, Célia, Arabella, Dorothée, Lola,  Jessica, Jennifer, Solange etc..) touchent 19%, AU MINIMUM car c’est une moyenne, qui plus est très discutée dans le milieu.

Tout dépend du contrat négocié.

En début de carrière nos chères musiciens touchaient 7% à peine.  (Je précise que les interprètes touchent davantage que les auteurs et compositeurs… C’est un des effets pervers, pas le seul, de la loi de 1985 sur les droits voisins, et qui explique en partie la faible qualité des nouvelles compositions.)

 

Exemple : Le disque du duo Célia et Federico « Mes nuits sont plus belles que vos jours » :

Le distributeur touche 20%, et le label « Isabella », 50% (frais d’enregistrement, pressage, promotion, frais généraux… et marge!)

Dans l’ensemble : Federico et Célia se partage 30% du prix du disque.
Je vous laisse faire le calcul, le disque se vend 14 euro pour la France.

Le disque est aussi distribué dans les autres pays (voir la liste des contacts). Chiffre approximatif en 2018 : Depuis sa création le disque « Mes nuits sont plus belles que vos jours » s’est vendu à plus de 42 000 exemplaires dans l’ensemble des pays.

Leçon : les revenus tirés des ventes de disques, en eux-mêmes, ne peuvent faire survivre qu’un petit millier d’artistes auteurs ou interprètes en France, et bien vivre une centaine.

La vente des disques ne rapporte au mieux aux artistes Federico et Célia que de l’ordre de la centaine d’euros par mois.
Pour notre duo glamour Célia et Federico c’est la scène qui constitue l’essentiel des revenus."

Vos informations ont bien été envoyées !

Musicos2.jpg

Mireille, en fonction à la maison de disque depuis 2009 comme secrétaire et responsable des sites internet, elle répond à vos questions, gère la vente et délivre les billets ; Les CD et les DVD de nos musiciens etc...

bottom of page